Depuis le 5 février 2014, une catastrophe nucléaire est en cours au centre de stockage profond de déchets radioactifs au Nouveau Mexique (USA). Un incendie dans la zone nord puis, 9 jours plus tard, un relâchement de radioactivité dans la zone sud se sont produits au WIPP (Waste Isolation Pilot Plant) qui est prévu pour entasser 176 000 m3 de déchets transuraniens contenant notamment de l’Américium et du Plutonium, issus d’activités nucléaires de défense (recherches militaires et production d'armes nucléaires). Un ou plusieurs containers se sont ouverts, à 655 mètres sous terre, suite à une explosion d’origine chimique. La radioactivité la plus terrible - Plutonium, Américium - s’est échappée et s’échappe encore.
Le Centre états-unien de stockage de déchets radioactifs en profondeur (1) pourrait bientôt voir le jour aussi en France. C'est en tout cas ce que veulent à tout prix le lobby nucléaire et les gouvernements français successifs qui tentent d'imposer leur décision criminelle dans la région de Bure (Champagne). Objectif : cacher aux yeux de tous la merde mortelle engendrée par le secteur du nucléaire civil et militaire. Et taire aux générations futures leur forfait qui durera jusqu'à un million d'années.
Ce qui se passe aux Etats-Unis, dans le silence assourdissant des médias occidentaux, préfigure la terrible réalité hexagonale tricolore si on les laisse faire.
Selon le Département Américain de l'Energie (DoE) il s’agit de l’incendie le plus sérieux qui se soit produit dans les installations souterraines du WIPP sous-entendant que d'autres incidents s'y sont déroulés antérieurement sans que cela n'ait été révélé.
Le 14 février 2014 vers 23h30, une contamination radioactive élevée de l’air s'est également produite, confirmée par une alarme-balise située dans les installations souterraines à proximité d’une cavité en cours d’exploitation et de remplissage, depuis 2013, par des colis de déchets hautement radioactifs. L’air sortant des installations souterraines par le puits dédié a alors du être dirigé, en urgence, vers un autre réseau d'évacuation à l'air libre équipé de filtres qualifiés de très haute efficacité (THE). Mais de la radioactivité d’américium et de plutonium s'est malgré tout échappée à l’extérieur de l’installation en contaminant la zone jusqu'à environ 800 mètres au nord-ouest du puits d’extraction d’air.
Ce que vont révéler les jours suivants est une succession de scénarios et montages d'explications approximatives et floues visant à noyer le poisson et à diluer, comme toujours, les responsabilités. On va créer un mouvement de rideaux de fumées pour lancer la presse et la population états-unienne vaguement informée sur des pistes toutes aussi erronées les unes que les autres.
Si le Département d'Etat à l'Energie nucléaire (DEO) reconnait du bout des lèvres qu'il pourrait y avoir eu une erreur de conception de certains containers, le DOE se garde bien de préciser lesquels et leur nombre. Et d'affirmer ainsi en substance qu'il n'y aurait pas eu délitement du plafond et de la structure des alvéoles mais quelque chose de magique, tel un feu spontané qui aurait provoqué des explosions et détérioré les fûts et containers de déchets radioactifs. Et tout ça à cause de nouveaux matériaux organiques utilisés comme absorbant à la place de matériaux inorganiques. Matériaux utilisés, comme il se doit un peu partout dans le monde opaque du nucléaire, pour solidifier les déchets liquides. Ah ces écolos qui arrivent maintennant même à s'infiltrer sous terre. Ca y est, voilà les responsables.
Et de lancer leurs chiens de garde idéologiques dans la presse pour mettre en scène le nouvel écran de fumée. Le magazine "Forbes" avec son article "Nuclear Waste Leak Traced To Kitty Litter" (les fuites sont dues à de la litière pour chat) est chargé de donner le ton. Pourtant tout scientifique spécialiste des effets chimiques sait pertinemment que cette fameuse "litière pour chat" (qui n'est pas de la litière pour chat évidemment) n'est autre que l'indispensable absorbant (4) évitant que les sels de nitrate s’assèchent, prennent feu et enclenchent la catastrophe. Sauf que si un incendie s'est déclaré dans ces conditions, d'autres vont suivre inéluctablement.
L'éternelle stratégie de manipulation et de propagande des nucléocrates est donc activée : "dormez en paix braves gens nous veillons sur vous, faites-nous confiance et habituez-vous à vous relaxer et ne pas stresser car cela augmente votre fragilité à la radioactivité, et puis habituez-vous aussi peu à peu à la destruction atomique de vos organes et ainsi vous pourrez vivre en zone contaminée radioactive plus longtemps. Et ainsi nous pourrons continuer avec le stockage en profondeur de la merde radioactive que nous générons".
A quelques jours de la fin du mois de mai 2014 plus de 500 fûts de déchets radioactifs sont possiblement en situation d'exploser. Pris de panique et n'ayant pas de solution face à la catastrophe en cours, et qui peu empirer encore, le gestionnaire du WIPP envisage de boucher dans l'urgence les salles souterraines qui contiennent les fûts radioactifs. Sera-ce assez pour éviter l'apocalypse ? nul ne peu l'affirmer. Le sarcophage de Tchernobyl, construit en toute hâte pour recouvrir le réacteur ukrainien en perdition, fuit depuis plusieurs années. Un second sarcophage est en cours de construction par dessus ("Bouygues" en est l'un des bénéficiaires). Mais déjà les spécialistes et les autotrités annoncent qu'il ne pourra pas tenir éternellement et que des fissures sur le béton laisseront s'échapper d'autres fuites radioactives... L'internationale du crime nucléaire est à l'oeuvre.
Source: Wikistrike
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