jeudi 26 février 2015

BARACK OBAMA OPPOSE SON VETO AU PROJET KEYSTONE 


Keystone XL attendra encore. Comme il l’avait annoncé, le président des Etats-Unis, Barack Obama, a opposé mardi 24 février son veto à un texte voté par le Congrès républicain autorisant la construction de cet oléoduc, un projet de 8 milliards de dollars (7 milliards d’euros) vieux de 6 ans et porté par la société TransCanada. Il doit permettre l’acheminement du pétrole canadien tiré des sables bitumineux de l’Alberta vers le cœur de l’industrie pétrolière américaine, dans le golfe du Mexique.
En usant de son veto, Obama veut conserver son pouvoir de décision sur ce projet controversé, en particulier pour des raisons environnementales, sur lequel il ne s'est pas encore prononcé sur le fond. Les associations environnementales et nombre de démocrates jugent que ce projet va à l'encontre de la lutte contre le changement climatique et mettent en garde contre les risques de fuite posés par l'oléoduc.

La production de pétrole tiré des sables bitumineux est controversée car elle est bien plus polluante que la production de pétrole conventionnelle. Le tracé prévu doit permettre de doubler une conduite existante en traversant, côté américain, le Montana, le Dakota du Sud et le Nebraska, où il doit se connecter sur un réseau déjà opérationnel. L’oléoduc permettrait d’ajouter 830 000 barils par jour à une capacité existante de près de 600 000 selon TransCanada.
Les républicains, appuyés par le gouvernement canadien conservateur de Stephen Harper, vantent le potentiel de création d'emplois du chantier, le renforcement de l'indépendance énergétique nord-américaine et la sécurité du transport par oléoduc plutôt que par voie ferroviaire. Ils affirment que le projet créeraient 42.000 emplois.
Les républicains ont la possibilité de demander un nouveau vote, mais il leur faudrait une majorité de deux tiers, ce qui impliquerait le soutien de nombreux démocrates, une hypothèse improbable.

La Maison Blanche n'a donné aucun calendrier pour sa décision sur le fond, indiquant simplement qu'elle attendrait l'évaluation menée par le département d'Etat avant de se prononcer.
Source: Le Monde, 20 Minutes.

mardi 24 février 2015

NOUVELLE FUITE D'EAU RADIOACTIVE A FUKUSHIMA




Une nouvelle fuite d'eau radioactive a été détecté à la centrale nucléaire de Fukushima qui il y a maintenant 4 ans avait été frappé par un violent séisme. 

Un porte parole de l'entreprise Tokyo Electric Power (TEPCO) a annoncé qui'ils ont mesuré des taux de radioactivité jusqu'à 70 fois supérieurs aux valeurs déjà hautes enregistrées sur le site. Ces niveaux sont toutefois redescendus mais ils restaient à un niveau alarmant. 

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est inquiétée cette semaine à l'issue d'une mission sur place du volume croissant d'eau plus ou moins contaminée stockée dans ces citernes dont la fiabilité n'est pas assurée. Cette eau provient des arrosages initiaux des réacteurs pour les refroidir, ainsi que des écoulements souterrains continus. Elle est pompée et conservée dans un millier de réservoirs gigantesques et Tepco en construit plusieurs dizaines par mois pour absorber le flux.

L'AIEA conseille d'envisager de rejeter en mer l'eau débarrassée de l'essentiel de ses éléments radioactifs, un traitement que permettent des systèmes installés et déjà utilisés sur le site.

Vous pouvez trouvez ci-joint une vidéo très intéressante qui explique tout cela: http://www.dailymotion.com/video/x14bota_comprendre-la-situation-a-fukushima-en-deux-minutes_news

Source: Le Monde

lundi 23 février 2015

REVENONS SUR CETTE CATASTROPHE NUCLÉAIRE INCONNU AUX YEUX DE MILLIONS DE PERSONNES.

USA : une catastrophe nucléaire à 655 mètres sous terre au centre de stockage de déchets radioactifs du Nouveau Mexique.

Depuis le 5 février 2014, une catastrophe nucléaire est en cours au centre de stockage profond de déchets radioactifs au Nouveau Mexique (USA). Un incendie dans la zone nord puis, 9 jours plus tard, un relâchement de radioactivité dans la zone sud se sont produits au WIPP (Waste Isolation Pilot Plant) qui est prévu pour entasser 176 000 m3 de déchets transuraniens contenant notamment de l’Américium et du Plutonium, issus d’activités nucléaires de défense (recherches militaires et production d'armes nucléaires). Un ou plusieurs containers se sont ouverts, à 655 mètres sous terre, suite à une explosion d’origine chimique. La radioactivité la plus terrible - Plutonium, Américium - s’est échappée et s’échappe encore.

Le Centre états-unien de stockage de déchets radioactifs en profondeur (1) pourrait bientôt voir le jour aussi en France. C'est en tout cas ce que veulent à tout prix le lobby nucléaire et les gouvernements français successifs qui tentent d'imposer leur décision criminelle dans la région de Bure (Champagne). Objectif : cacher aux yeux de tous la merde mortelle engendrée par le secteur du nucléaire civil et militaire. Et taire aux générations futures leur forfait qui durera jusqu'à un million d'années.
Ce qui se passe aux Etats-Unis, dans le silence assourdissant des médias occidentaux, préfigure la terrible réalité hexagonale tricolore si on les laisse faire.
Selon le Département Américain de l'Energie (DoE) il s’agit de l’incendie le plus sérieux qui se soit produit dans les installations souterraines du WIPP sous-entendant que d'autres incidents s'y sont déroulés antérieurement sans que cela n'ait été révélé.
Le 14 février 2014 vers 23h30, une contamination radioactive élevée de l’air s'est également produite, confirmée par une alarme-balise située dans les installations souterraines à proximité d’une cavité en cours d’exploitation et de remplissage, depuis 2013, par des colis de déchets hautement radioactifs. L’air sortant des installations souterraines par le puits dédié a alors du être dirigé, en urgence, vers un autre réseau d'évacuation à l'air libre équipé de filtres qualifiés de très haute efficacité (THE). Mais de la radioactivité d’américium et de plutonium s'est malgré tout échappée à l’extérieur de l’installation en contaminant la zone jusqu'à environ 800 mètres au nord-ouest du puits d’extraction d’air.
Ce que vont révéler les jours suivants est une succession de scénarios et montages d'explications approximatives et floues visant à noyer le poisson et à diluer, comme toujours, les responsabilités. On va créer un mouvement de rideaux de fumées pour lancer la presse et la population états-unienne vaguement informée sur des pistes toutes aussi erronées les unes que les autres.
Si le Département d'Etat à l'Energie nucléaire (DEO) reconnait du bout des lèvres qu'il pourrait y avoir eu une erreur de conception de certains containers, le DOE se garde bien de préciser lesquels et leur nombre. Et d'affirmer ainsi en substance qu'il n'y aurait pas eu délitement du plafond et de la structure des alvéoles mais quelque chose de magique, tel un feu spontané qui aurait provoqué des explosions et détérioré les fûts et containers de déchets radioactifs. Et tout ça à cause de nouveaux matériaux organiques utilisés comme absorbant à la place de matériaux inorganiques. Matériaux utilisés, comme il se doit un peu partout dans le monde opaque du nucléaire, pour solidifier les déchets liquides. Ah ces écolos qui arrivent maintennant même à s'infiltrer sous terre. Ca y est, voilà les responsables.
Et de lancer leurs chiens de garde idéologiques dans la presse pour mettre en scène le nouvel écran de fumée. Le magazine "Forbes" avec son article "Nuclear Waste Leak Traced To Kitty Litter" (les fuites sont dues à de la litière pour chat) est chargé de donner le ton. Pourtant tout scientifique spécialiste des effets chimiques sait pertinemment que cette fameuse "litière pour chat" (qui n'est pas de la litière pour chat évidemment) n'est autre que l'indispensable absorbant (4) évitant que les sels de nitrate s’assèchent, prennent feu et enclenchent la catastrophe. Sauf que si un incendie s'est déclaré dans ces conditions, d'autres vont suivre inéluctablement.
L'éternelle stratégie de manipulation et de propagande des nucléocrates est donc activée : "dormez en paix braves gens nous veillons sur vous, faites-nous confiance et habituez-vous à vous relaxer et ne pas stresser car cela augmente votre fragilité à la radioactivité, et puis habituez-vous aussi peu à peu à la destruction atomique de vos organes et ainsi vous pourrez vivre en zone contaminée radioactive plus longtemps. Et ainsi nous pourrons continuer avec le stockage en profondeur de la merde radioactive que nous générons".
A quelques jours de la fin du mois de mai 2014 plus de 500 fûts de déchets radioactifs sont possiblement en situation d'exploser. Pris de panique et n'ayant pas de solution face à la catastrophe en cours, et qui peu empirer encore, le gestionnaire du WIPP envisage de boucher dans l'urgence les salles souterraines qui contiennent les fûts radioactifs. Sera-ce assez pour éviter l'apocalypse ? nul ne peu l'affirmer. Le sarcophage de Tchernobyl, construit en toute hâte pour recouvrir le réacteur ukrainien en perdition, fuit depuis plusieurs années. Un second sarcophage est en cours de construction par dessus ("Bouygues" en est l'un des bénéficiaires). Mais déjà les spécialistes et les autotrités annoncent qu'il ne pourra pas tenir éternellement et que des fissures sur le béton laisseront s'échapper d'autres fuites radioactives... L'internationale du crime nucléaire est à l'oeuvre.
Source: Wikistrike

Le Traité Transatlantique: Un accord saignant.



Les enjeux du traité transatlantique. Cet accord de libre-échange entre les États-Unis et l’Union européenne pourrait avoir des conséquences très concrètes sur la sécurité sanitaire, l'accès aux médicaments et le règlement des différends publics-privés.


Presque inconnu du grand public, l'accord commercial transatlantique ou Transantlantic Free Trade Agreement (TAFTA aussi connu sous le nom de TTIP) est sur la table des 
négociations, à Bruxelles. Ce projet de traité, censé instituer entre l'Europe et les États-Unis une vaste zone de libre-échange de 800 millions de consommateurs, ne manque pas de susciter la polémique et l’inquiétude dans plusieurs pays européens. Poulets au chlore, viande aux hormones, OGM à tout-va… Les opposants au traité redoutent que l'Europe doive bientôt se soumettre aux normes commerciales et sanitaires du marché américain. Dans un dossier intitulé "TAFTA expliqué pour les nuls… et les Citoyens !," la WebTV LaTéléLibre évoque l’opacité qui entoure les négociations sur cet accord transatlantique. C'est en toute discrétion qu'à l'été 2013 les États européens ont mandaté la Commission européenne pour négocier le traité avec les États-Unis. Depuis, les pourparlers se dérouleraient dans le plus grand secret. 


Outre l'opacité des négociations, un autre cheval de bataille des opposants est la question de l’arbitrage. De quoi s’agit-il concrètement ? Le projet TAFTA prévoit d'accorder aux entreprises la possibilité d'attaquer un État européen devant un tribunal arbitral privé, en cas de litige. Une multinationale américaine pourrait donc porter plainte contre un État européen au nom de la libre concurrence. Le journal Libération publiait récemment un dossier intitulé Le traité transatlantique crée-t-il une justice qui court-circuit les États ? Ce système de règlement des différends (en anglais, investor-state dispute settlement) n’est pas une nouveauté en soi. En 2012, l’Équateur a été condamné à payer 1,77 milliard de dollars de dommages à l’américaine Occidental Petroleum pour avoir mis fin à sa collaboration avec le pétrolier. Ce même arbitrage a également permis au cigarettier Philip Morris de poursuivre l’Australie pour une campagne anti-tabac. L’expérience montre que ce type d’arbitrage favorise la plupart du temps les multinationales. 

Source: info.Arte.tv
Loi Macron : la modification par 

ordonnance du droit de l'environnement 

approuvé.



Les craintes des écologistes, des communistes et de quelques socialistes n'ont pas eu raison d'un article contesté de la loi Macron. Les députés ont rejeté, vendredi 6 février, un amendement qui demandait la suppression de l'article du texte donnant au gouvernement le droit de légiférer par ordonnance pour modifier le droit de l'environnement et de l'urbanisme.


Selon l'article adopté, le gouvernement pourra prendre des mesures législatives visant à accélérer « les projets de construction et d'aménagement » ou modifier les règles applicables à leur « évaluation environnementale ». Il pourra aussi « moderniser et simplifier » les procédures de « participation du public à l'élaboration de certains projets », et enfin « accélérer le règlement des litiges relatifs aux projets susceptibles d'avoir une incidence sur l'environnement ».

Avec l'accord du ministre de l'économie, Emmanuel Macron, l'Assemblée a adopté un amendement écologiste précisant que ces ordonnances ne porteront pas atteinte « aux principes fondamentaux et aux exigences généraux du code de l'environnement ». En commission, un amendement prévoyant que le conseil national de la transition écologique sera associé à l'élaboration des ordonnances avait également été adopté. Emmanuel Macron s'est aussi engagé, en séance, à ce que le gouvernement rende régulièrement compte de l'état d'avancement de l'élaboration des ordonnances à une commission parlementaire.

Source: Le Monde
Genève: Préparation d'un projet de texte 

préparatoire à la Conférence 

internationale sur le climat à Paris.



L'« esprit de Genève » continuera-t-il de planer sur les négociations multilatérales consacrées au changement climatique qui viennent de s'achever vendredi 13 février au soir à l'ONU ?L'expression employée depuis le début de la semaine par la délégation suisse pour désigner l'apparente volonté des cent quatre-vingt-quinze Etats d'avancer vers un accord a, en tout cas, une première traduction concrète : L'approbation d'un projet de texte préparatoire à la Conférence internationale sur le climat (ou COP21), programmée du 30 novembre au 11 décembre, à Paris.

Mais ce n'est pas sur un long fleuve tranquille qu'ont embarqué les pays liés à la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC). « On a un texte dans les temps, qui intègre toutes les options, mais on a repoussé les problèmes, puisque nous ne sommes pas entrés vraiment dans les négociations », relativise la négociatrice française Laurence Tubiana.

Le brouillon ébauché lors de la conférence de Lima (COP20) en décembre tenait en trente-huit pages. Six jours plus tard, le texte en comporte quatre-vingt-six. Un résultat logique dans la mesure où l'essentiel des discussions à Genève a consisté à écouter les parties et à intégrer leurs propositions en matière de réduction d'émissions de gaz à effet de serre, d'adaptation au changement climatique, de mesures de financement, de prise en compte de la problèmatique de la sécurité alimentaire et des droits humains… Une étape nécessaire aussi pour restaurer une confiance entre pays développés et pays en développement, largement émoussée.

« Cette réussite est conforme au calendrier accepté internationalement pour parvenir à un éventuel traité, assure Christiana Figueres, la secrétaire exécutive de la CCNUCC. Le texte avertit les capitales du fait qu'un instrument juridique pourrait être adopté à Paris. Rien n’est certain cependant, mais cette possibilité existe maintenant bel et bien. » Une autre manière de résumer l'esprit de Genève.
Source: Le Monde

jeudi 12 février 2015

Qu’est ce que la mobilité durable ?


Aussi appelé l’écomobilité, c’est le développement des moyens de déplacements les moins polluants et les plus respectueux de l’environnement en ville mais c’est aussi une politique d’aménagement de de gestion du territoire. La mobilité durable s’intéresse à l’urbanisme, à l’organisation du réseau des transports dans les villes mais aussi la sensibilisation des individus. Les modes de déplacements dit : “alternatifs et doux” (c’est à dire le vélo et la marche à pied), les transports en communs et la baisse des émissions de gaz à effet de serre.
L’écomobilité  à pour action de construire des voies de tramway, des pistes cyclables, des bornes de réseaux électriques, mais aussi d’augmenter les parcs de véhicules propres, de sensibiliser la population afin qu’elle prenne conscience des problèmes de pollution et ainsi pratiquer l’écoconduite.


L’écoconduite : c’est un usage de son véhicule plus respectueux pour l’environnement en réduisant la consommation du carburant, en évitant de prendre sa voiture quand on en a pas besoin ou pour effectuer des courts trajets mais aussi en pratiquant le covoiturage.
 


L'écoconduite, une façon de conduire et de se conduire. © Ministère de l'Écologie, du développement durable, du transport et du logement

L’écoconduite, une façon de conduire et de se conduire.


Qu’est-ce que les transports durables ?

Les servies de transport contribuent à l’activité socio-économique aux relations et à la cohésion sociale , à l’insertion des personnes handicapées , âgées ou isolées dans un quartier décentrés ou des zones rurales éloignées . Par conséquent l’amélioration des transports est ainsi une composante significative des projets de rénovation urbaine . Par ex : En France , les consommations énergétiques associées aux transports reposent à 97% sur les hydrocarbures . Ils sont à l’origine de 26% des émissions des gaz à effet de serre . Ceux qui génèrent le plus d’émission de gaz à effet de serre par km/parcouru c’est le transport aérien , routier .
  • Opter pour des transports durables c’est : au quotidien dans sa vie personnel des modes de transports moins polluants afin de réduire l’impact sur la planète .

    Ex : le vélo , la marche à pied , les véhicules propres .

Pourquoi aujourd’hui les transports ne sont-ils pas durables ?

Véhicule propre : un véhicules propre est un véhicule produisant peu ou pas d’émission polluante par personne ou par unité de charge transportée , lorsque le véhicules est stationnaire ou en mouvement . En pratique , aucun véhicule n’est totalement “propre” , car :

  • Pour le construire , il faut des matières premières et de l’énergie qui causent des        pollutions lors de extraction ou de la production
  • Durant sa vie , un véhicules utilise des éléments polluants comme les pneus ou les batteries
  • En fin de vie , un véhicule représente une certaine quantité de déchets
  • L’énergie nécessaire pour les véhicules motorisés est cause de pollution , que ce soit à l’usage ( moteurs thermiques) ou en amont (moteur électrique , moteur à air comprimé , etc.)
  • Pour produire de l'électricité pour les voitures électriques, on a besoin d’utiliser des énergies fossiles comme le charbon.
  • Même les principaux constructeurs de voitures électriques (Renault, Citroën, Opel , Nissan ) ont reconnu en août 2013 qu’ils ne pouvaient prétendre que ces véhicules étaient “propres” ou écologique.





Les modes de transports durables :

Il existe plusieurs types de modes de transports durables que ce soient pour les voyageurs ou pour les marchandises .

Tout d’abord le bus hybride : Ces bus disposent de deux sources d’énergie “carburant diesel et électricité” par conséquent l’avantage est que cette technologie réduit la consommation de carburant .

Hybride série : Pour ceux-ci le moteur thermique est équipé à un générateur qui alimente le moteur électrique . Il dispose d’une récupération de l’énergie au freinage et stockage de celle-ci dans des supercondensateurs qui peuvent absorber beaucoup d’énergie dans un laps de temps et la redistribuer très rapidement lors d’une accélération. Le moteur thermique se coupe à l’arrêt, les supercondensateurs sont sollicités lors du démarrage , et puis le moteur se met en marche pour fournir l’énergie nécessaire au générateur lorsqu’il n’y a plus d’énergie  électrique .

Hybride parallèle : Pour ces bus leurs moteurs thermiques et électrique sont sur le même axe . L’électricité assiste le thermique lors des accélérations, récupère l’énergie en décélération/Freinage .

Certains bus hybride sont équipés de batteries qui peuvent être rechargés en électricité au dépôt.

Ils existent plusieurs constructeurs de bus d'hybrides parallèles et séries tels que: “Iribus , Volvo , Mercedes , MAN , Heuliez bus , Van hool “.

Inconvénient : Ces bus sont disponibles que dans certaines régions comme Lyon , Bordeaux , Dijon.

Le ferroutage : C’est un mode de transport combiné qui utilise à la fois la route et le rail . Il se distingue du transport combiné non accompagné par le fait que que lors du transport ferroviaire , le camion entier (remorque et tracteur) et le chauffeurs sont véhiculés . Il est actuellement utilisé pour le passage de d’obstacles naturels, montagnes, ou bras de mer mais il existe des projets pour de longue distance pour réduire la pollution et désengorger les autoroutes . De plus le transport combiné rail-route réunit la fiabilité du rail et la souplesse . En effet il est peu dépendant  des intempéries ou la circulation ralentie , donc l’acheminement peut être planifié avec précision.
Ainsi , au-delà de l’image valorisante écologique qu’il procure , sa fiabilité et sa souplesse permettent d’atteindre une qualité de service satisfaisante en particulier pour les longs trajets .
Il accroît la mobilité nécessaire et donne une possibilité sûre de transport vers les marchés  d’Europe centrale et de l’est . Il permet donc aux entreprises françaises de livrer leurs clients Étrangers dans des bonnes conditions .

Contrainte : Confronté à des problèmes de rentabilité , il devient difficile de faire les efforts nécessaires pour proposer une bonne qualité de service. Il s’agit pourtant d’une condition indispensable pour que les clients se détournent de la route . Le ferroutage ne pourra en effet s’imposer qu’à la condition de présenter des performances comparables à celle de sa concurrente en en termes de coût de qualité .


Le tramway : Après avoir disparu de la circulation à la fin des années 1960, il est revenu et c’est aujourd’hui l’un des transports en commun que les citadins préfères. Tout d’abord ce mode de déplacement est ponctuel et pratique ( Il y a un tramway qui passe à un arrêt toute les 5 minutes et il peut contenir jusqu'à 120 personnes). Son prix est très abordable, il coûte environ 3 à 4 fois moins chère que le métro, et il est aujourd’hui présent dans 20 grandes villes de la métropole. Il est bien moins polluant que la voiture car il fonctionne grâce à l'électricité (cela diminue la pollution de l’air puisqu’il ne rejette pas de gaz à effet de serre) mais aussi la pollution sonore, il est presque silencieux puis il est très avantageux pour les handicapés puisqu’il est très facile d'accès
En 2015, 1500km de lignes de tramway sont prévus, et aussi c’est plus de 7000  à 30000 passagers qui emprunte tous les jours et sur chaque ligne ce mode de déplacement.
Les inconvénients du tramway c’est que son coût d’investissement est très chère comparé à d’autres modes de déplacement tel que l’autobus, les rails de tramway sont creuses et sont donc par conséquent dangereux pour les cyclistes quand il partage la même chaussée que le tramway et aussi dans une ville, le tramway occupe beaucoup de place et du coup la ville est obligé de s’adapter à ces changement et changer son système de gérance de flux et cela peut entraîner une politique anti-voiture.



Le vélo est le mode de déplacement le plus respectueux de l’environnement, en effet il permet de diminuer l’espace d’utilisation de l’automobile  pour favoriser les cyclistes et les piétons en réaménagent le territoire. Aujourd’hui il y a de plus en plus de municipalité qui se mobilise dans le but de développer le partage de la voirie entre les différents usagers de la route.
Un des principale but de l’Etat au niveau du transport est de développer les voies vertes et les véloroutes, l’état mène aussi une campagne de sensibilisation à utiliser le vélo à cause de l’augmentation du trafic routier qui est à augmenter de 30% entre 1990 et 2005. Pour des distances de 5km, le vélo est en moyenne plus rapide et plus pratique que la voiture.
Le système de vélo en libre service permet de facilité les problèmes de stationnement aussi.
Mais toutes les villes ne peuvent pas adopter se système de transport car l’aménagement des infrastructures pour construire des espaces prévus à ce besoin sont très coûteux et aussi il y a beaucoup de citadins qui sont contre l’utilisation du vélo et en fonction des conditions climatiques les usagers ne veulent pas emprunter quotidiennement le vélo.

LA CONFÉRENCE MONDIAL SUR LE CLIMAT A PARIS 2015


La France a été officiellement nommée pays hôte de la 21e conférence climat en 2015 (Paris Climat 2015) lors de la 19e Conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques de Varsovie (COP19).
La COP21, que l’on appelle aussi Paris 2015, sera l’une des plus grandes conférences internationales organisées sur le territoire français. Dans ce cadre, la France se trouve face à un double défi :
  • en tant que pays hôte, elle se doit d’accueillir pendant deux semaines, dans les meilleures conditions, des milliers de délégués et d’observateurs sous les auspices des Nations unies ;
  • en tant que pays assurant la présidence de la COP, elle devra assurer un rôle de facilitateur auprès de toutes les parties de la négociation, pour établir un climat de confiance, rapprocher les points de vue et permettre une adoption de l’accord à l’unanimité.

Une Conférence des Parties aux enjeux sans précédent

Cette conférence apparaît cruciale car elle doit aboutir à un accord international sur le climat qui permettra de contenir le réchauffement global en deçà de 2°C.
Sur la base des travaux de la COP20 à Lima, il s’agira d’aboutir en décembre 2015 à un ensemble de décisions.
Tout d’abord, un accord ambitieux et contraignant face au défi du dérèglement climatique qui s’appliquerait à tous les pays.
Ensuite, des contributions nationales (iNDC), qui représentent l’effort que chaque pays estime pouvoir réaliser. Le financement de la lutte contre le changement climatique sera également une composante cruciale, dont une étape a été franchie avec la première capitalisation du Fonds vert à hauteur de 9,3 milliards de dollars - dont près d’un milliard de la France.
Enfin, les initiatives développées au niveau-infra-étatique, par les collectivités locales, les organisations de la société civile et les entreprises vont amplifier la mobilisation et viendront s’ajouter aux contributions des Etats. En effet, la future présidence française a fait le choix de soutenir en vue de Paris 2015 un agenda des solutions. Il s’agit de l’ensemble des initiatives complémentaires à l’accord international, entreprises au niveau local par les gouvernements, les autorités locales comme les acteurs non étatiques et contribuant à renforcer les engagements des Etats en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, d’adaptation aux impacts du dérèglement climatique et de financement. Cet agenda des solutions repose sur un échange de bonnes pratiques, de transfert de connaissance et des technologies nécessaires à une transition vers des économies bas carbone.

Paris 2015 / COP21 : logistique et participation de la société civile

Afin de préparer dans les meilleures conditions possibles la tenue de cette conférence des Nations unies, la France a choisi de l’organiser à Paris, sur le site Paris-le Bourget qui présente sur le plan logistique la meilleure capacité d’accueil et d’accessibilité pour les délégations officielles, mais aussi la société civile et les médias, qui sont des composantes essentielles du succès de la conférence.
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La COP21 sera organisée à Paris, sur le site Paris-le Bourget qui présente sur le plan logistique la meilleure capacité d’accueil et d’accessibilité pour les délégations officielles, la société civile et les médias.

Pour 2015, la France souhaite mettre en place des conditions optimales pour assurer la participation de la société civile. Des rencontres régulières seront notamment organisées avec les représentants de la société civile (ONG, entreprises, syndicats…), d’ici à la COP21, afin de recueillir toutes les opinions et d’associer toutes les bonnes volontés au succès de la conférence. Un "village" dédié à la société civile sera installé sur le site du Bourget. Il sera accessible sans accréditation, contrairement aux enceintes officielles de négociation.
Le rapport confié à Ronan Dantec, sénateur de Loire-Atlantique, et Michel Delebarre, sénateur du Nord, sur le rôle des collectivités territoriales dans les négociations climatiques atteste également du souhait de la France d’inclure les territoires et les élus locaux dans les discussions.
Enfin, la France a choisi de placer cette conférence sous le signe de l’exemplarité environnementale, et mettra en œuvre un programme d’action permettant de réduire au maximum l’impact de l’évènement sur le plan des consommations de ressources naturelles (eau, déchets, énergies) et des émissions de gaz à effet de serre.

Source: www.diplomatie.gouv.fr  

Ebauche du developpement durable

Ébauche du Développement Durable

Le développement durable est le principe d’un développement comprenant trois piliers qui prends donc en compte le développement social et économique en fonction de l’écologie et donc un respect de l’environnement. Le développement durable doit donc créer une croissance verte. C’est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. (rapport Brundtland).

Le Développement durable occupe une place importante dans la société. La croissance actuelle ne permettant pas une prise en compte des contraintes sociales et écologiques, certains points économiques, sociaux et politiques doivent donc être modifiés ou crées pour que ce développement vert se mette en place d'une manière plus efficace et sur le long terme.

Un pilier économique
La dimension économique fait référence à la nécessité de développer la création de richesses pour l'ensemble de la population mondiale, à travers un usage raisonné des ressources et du milieu naturel. C'est-à-dire notamment d'intégrer les coûts environnementaux dans le prix des biens et services.
Certains points économiques doivent donc être modifiés en particulier dans les entreprises et dans les dépenses économiques de l'état.
    Dans les entreprises des changements sont en cours. En effet on entend parler d’une croissance verte ou durable de l’économie des entreprises. Des défis environnementaux majeurs sont imposés par le changement climatique. La crise écologique qui caractérise ces dernières décennies place les enjeux de développement durable au cœur des nos économies de marché et renforce la nécessité de restaurer les conditions d’une croissance durable. En effet le modèle de croissance que nous suivons aujourd’hui n’est pas écologiquement efficace sur le long terme car il est trop polluant et engendre trop d’émission des gaz a effet de serre. Lorsque les entreprises s’incluent dans le projet de développement durable on parle de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises. La Responsabilité Sociale et Environnementale des entreprises (RSE) est la l’acceptation à l'échelle d'une entreprise des principes du développement durable. La RSE est un concept dans lequel les entreprises intègrent les préoccupations sociales, environnementales et économiques du développement durable dans leur stratégie de production et de vente, dans leurs activités et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes.

Il y a deux points de vue a propos du développement économique et environnemental  :

  • Un point de vue macro-économique qui consiste a voir d’abord l’économie      nationale ( gérer les dépenses pour les innovations vertes et financer pour l’écologie) ainsi que  international (prévoir les futures émissions de carbone et savoir les gérer.

  • Au plan micro économique,l’économie verte implique des contraintes nouvelles pour les entreprises, mais également des opportunités d’investissement dans les filières vertes émergentes. on se base donc d’abord sur les contraintes pour les entreprises.

Malgré le fait que certaines contraintes soient imposées aux entreprises, celles ci peuvent transformer ça en atout. En effet le fait qu’elles soient écologiquement plus performantes peut être un facteur de compétitivité par rapport aux entreprises étrangères.
   
Dans les enjeux écologiques l’état aussi joue un rôle puisque celui-ci impose les contraintes écologiques et économiques en fonction de la situation. En effet celui ci incite a la production et a la consommation des énergies renouvelables. Il finance donc la recherche pour ce domaine. l’état a donc fait par exemple des dépenses d’un montant de 400 millions d’euros dans l’ADEME (agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie).Une politique environnementale et sociale solide est donc un gage de performance. En effet le fait de faire des dépenses pour l’innovation verte augmente la compétitivité des entreprises. Grâce a cette compétitivité les entreprises peuvent donc exporter plus de produits verts et donc être de meilleurs concurrents par rapport aux autres pays de l’union européenne.

La crise qui frappe les économies occidentales n’est pas qu’une crise économique et financière, c’est aussi une crise écologique qui impose de construire un nouveau modèle de développement, celui de l'économie verte. L’etat cherche à développer de nouveaux modes de consommation et de production plus sobres en ressources naturelles. Pour lutter contre la crise l’état cherche donc a créer des nouveaux emplois en particulier dans le secteur environnemental.

Un pilier social
Le modèle de croissance actuelle doit aujourd’hui s’inscrire dans un contexte social pour pouvoir faire face aux inégalités et à la pauvreté car celles-ci sont désormais trop importante et non propices à un développement économique et écologique . Le développement durable implique donc des changements dans l’organisation des territoires et des entreprises puis une prise de conscience individuelle et collective.

     Au niveau des entreprises , celles-ci doivent prendre en compte La Responsabilité Societale des Entreprises (RSE). Elle se définit par exemple avec la mise en oeuvre de nouveaux critères de recrutement , par exemple, l’intégration des travailleurs handicapés , des exclus sociaux ...dans un but d’égalité sociale permettant un développement sociétale sur le long terme. La mise en place d’un programme de communication et de gestion des risques , d’une charte d’éthique dans un but écologique, d’une surveillance de la sécurité intérieure de l’entreprise. L’entreprise doit établir des partenariats et doit mettre en relation les parties prenantes de l’entreprise. L’enjeu est donc d’établir une relation entre productivité et performance, et lien social . Le but final est d’agir localement de façon organisé pour influencer globalement et durablement. Seulement , ces contraintes impliquent parfois une perte d'efficacité économique immédiate et donc une réticence des entreprises surtout dans le contexte de crise économique actuelle.
     Les entreprises doivent reconsidérer leur éthique c’est a dire la portée de leurs actions et influences sur la partie prenante des acteurs externes car celles-ci ont parfois des répercussions négatives sur ces derniers. Par exemple on observe aujourd’hui une influence très importante des médias sur la population impliquant donc une part de responsabilité vis a vis de leurs spectateurs. Ils peuvent agir directement sur la conscience collective et donc doivent mesurer la portée des messages transmis. Le risque est l’association du milieu commercial avec le milieu médiatique . En effet cela aurait tendance à développer une industrie du divertissement et de profit de l’insouciance et de la passivité de l’individu. Ceci détourne la population des problèmes mondiaux socio-économiques et environnementales.
     Ensuite la place de la publicité dans la vie de chaque individu est devenue excessive. La publicité véhicule une idéologie de surconsommation et de volonté de possession contraire aux valeurs du développement durable et incite la population a dénigrer certains aspects environnementales cruciaux.  
     C’est donc des changements éthique et de communication que doivent appliquer les médias et les entreprises pour aider à l’intégration de nouveaux modèles de comportement par la population.
     Pour favoriser la participation active des entreprises dans une démarche de développement durable et de lutte face aux inégalités , l'état  peut  décréter des lois sociales.
   Par exemple le 15 mai 2001 est décrétée la loi relative aux nouvelles réglementations économiques qui  impose aux entreprises d’informer ses clients sur les mesures pouvant avoir des conséquences sociales et environnementales.
En 2005 est intégrée une charte de l’environnement dans la constitution française puis en 2007 apparaît le Grenelle de l’environnement qui lance de nouvelles réglementations relatives a l’environnement.
L’agenda 21 est un autre exemple de mise en place de plan d’action investit par le gouvernement pour agir localement dans toutes les collectivités. C’est un programme éducatif visant une prise de conscience collective des enjeux du développement durable. En effet le fait d’agir localement permet ensuite une continuité a l’échelle nationale.




Conclusion:

A cause de la mondialisation et de la surconsommation, le monde connaît un accroissement de la pollution. Certaines mesures économiques et sociales sont prises par l’Etat, en effet différentes lois et démarches sont en cours d’application pour reméUdier aux problèmes environnementaux . Ces démarches ont parfois des conséquences sur les individus comme par exemple le problèmes des lois contre l’épandage du lisier de porc en Bretagne qui créé des algues vertes nocives pour l’homme, les agriculteurs étant touchés par ces lois sur le plan économique. La cohérence des trois piliers du développement durable est donc primordiale pour assurer un risque minime d’inégalités et ainsi favoriser la mise en oeuvre progressive de changements majeurs se traduisant par la coopération massive et universelle de la population  que ce soit au niveau des entreprises ou des habitants en imposant de nouvelles réglementations appuyées par des campagnes de sensibilisation.


Schéma RSE





Liens sociaux:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Responsabilit%C3%A9_soci%C3%A9tale_des_entreprises

Liens économique:
http://www.economie.gouv.fr/ess-economie-sociale-solidaire/loi-economie-sociale-et-solidaire

Liens politique et juridique:
http://developpementdurable.revues.org/1032#tocto1n3
fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_mondial
http://www.vedura.fr/environnement/charte-environnement

VINCENT Félix 1ère ESA
DEBERT Awen 1ère ESA