mercredi 11 février 2015

Le photovoltaïque et l'éolien en France en 2014

 



Bernard Chabot, analyste expert du secteur l'énergie, publie une étude de la production électrique renouvelable française en 2014.

Bernard Chabot documente avec une grande précision la contribution des énergies renouvelables et en particulier de l’éolien et du photovoltaïque à la production d’électricité en France métropolitaine. L'étude est réalisée principalement à partir des données (1) publiées par RTE (Réseau de transport de l'électricité). 

 

Après les données portant sur l’année complète ou le premier semestre, Bernard Chabot fournit des données détaillées pour trois mois types: février, mai et décembre 2014. L'ensemble de l'étude est disponible en téléchargement (voir le lien en fin d'article) et nous publions ici ses principales conclusions.

Principales conclusions

La part des énergies renouvelables, en puissance installée, dans le parc de production d’électricité était de 31,7 % en fin octobre 2014, dont 11,2 % hors grande hydroélectricité (graphique ci-dessous).
Graphique représentant la puissance des moyens de production électrique en France
Le parc éolien en fin 2014 est estimé à environ 9,1 GW, soit de l'ordre de 700 MW supplémentaires sur l’année. Celui du photovoltaïque à environ 5,3 GW avec plus de 700 MW nouvellement installés en 2014. Le total d’environ 14,4 GW est réparti pour 63 % en éolien et 37 % en PV. Les chiffres de l'étude peuvent être sujet à quelques ajustements sur la fin de l'année.
La demande d’électricité sur 2014 (pages 9 à 13 de l'étude) est d’environ 465 TWh : elle est reste très marquée par l’effet saisonnier dû au chauffage électrique (36 % des logements, ndlr). Le ratio entre la pointe extrême et le creux de demande est de 2,59  : 82,27 GW en janvier 2014 et  31 GW en août. La consommation mensuelle est maximale (49 TWh) en janvier et décembre.
La demande résiduelle après la contribution combinée de l'éolien et du photovoltaïque commence à bien se démarquer de la monotone de demande totale (page 14). Le différentiel était de plus de 1,3 GW en pointe extrême et de plus de 2,8 GW en moyenne sur le premier semestre 2014.

Source: ddmagazine

 

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