lundi 23 février 2015

Genève: Préparation d'un projet de texte 

préparatoire à la Conférence 

internationale sur le climat à Paris.



L'« esprit de Genève » continuera-t-il de planer sur les négociations multilatérales consacrées au changement climatique qui viennent de s'achever vendredi 13 février au soir à l'ONU ?L'expression employée depuis le début de la semaine par la délégation suisse pour désigner l'apparente volonté des cent quatre-vingt-quinze Etats d'avancer vers un accord a, en tout cas, une première traduction concrète : L'approbation d'un projet de texte préparatoire à la Conférence internationale sur le climat (ou COP21), programmée du 30 novembre au 11 décembre, à Paris.

Mais ce n'est pas sur un long fleuve tranquille qu'ont embarqué les pays liés à la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC). « On a un texte dans les temps, qui intègre toutes les options, mais on a repoussé les problèmes, puisque nous ne sommes pas entrés vraiment dans les négociations », relativise la négociatrice française Laurence Tubiana.

Le brouillon ébauché lors de la conférence de Lima (COP20) en décembre tenait en trente-huit pages. Six jours plus tard, le texte en comporte quatre-vingt-six. Un résultat logique dans la mesure où l'essentiel des discussions à Genève a consisté à écouter les parties et à intégrer leurs propositions en matière de réduction d'émissions de gaz à effet de serre, d'adaptation au changement climatique, de mesures de financement, de prise en compte de la problèmatique de la sécurité alimentaire et des droits humains… Une étape nécessaire aussi pour restaurer une confiance entre pays développés et pays en développement, largement émoussée.

« Cette réussite est conforme au calendrier accepté internationalement pour parvenir à un éventuel traité, assure Christiana Figueres, la secrétaire exécutive de la CCNUCC. Le texte avertit les capitales du fait qu'un instrument juridique pourrait être adopté à Paris. Rien n’est certain cependant, mais cette possibilité existe maintenant bel et bien. » Une autre manière de résumer l'esprit de Genève.
Source: Le Monde

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